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Au cœur de nos résidences

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Charles Memoune, président du réseau Bridge : « Nous souhaitons faire de nos EHPAD des références en matière de RSE, de transition écologique, d’inclusion et de diversité »

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Charles Memoune, président du réseau Bridge : « Nous souhaitons faire de nos EHPAD des références en matière de RSE, de transition écologique, d’inclusion et de diversité »

Les directeurs d’Ehpad sont en première ligne pour faire face aux difficultés de recrutement, énergétiques et de pénurie. Quel est votre regard?

Ces difficultés sont réelles et je tiens à rendre hommage à nos directrices et directeurs qui se battent chaque jour pour offrir un cadre de vie agréable, stimulant et paisible pour les résidents. Nos directeurs d’établissement sont de véritables chefs d’orchestre qui doivent veiller à tout. Très implanté dans un territoire, ils sont véritablement les garants de l’intégration locale, de l’ambiance générale, des relations avec les parties-prenantes locales mais, surtout, de la qualité des soins apportés et du bien-être des équipes. J’ai l’habitude de leur dire qu’un établissement, c’est une histoire propre et un ancrage territorial. Au sein du réseau, nous cultivons une gestion au plus près du terrain, pour répondre aux impératifs de chaque localité.

Nos directrices et directeurs font face à de réelles difficultés structurelles en particulier sur les enjeux de recrutement des équipes médicales. Hôpitaux, cliniques, centres de soin, tous les acteurs du médico-social font face à une réalitébrutale : il n’y pas plus assez de personnels soignants en France. Pour les établissements du réseau Bridge, la difficulté est plus nette car nous sommes majoritairement implantés dans des territoires ruraux. En effet, nous avons fait le choix de proposer des solutions d’accueil dans des toutes petites villes et des campagne pour permettre de préserver le lien avec les proches. Le recrutement des nouveaux talents et le développement continu des compétences de nos équipes sont une priorité. En 2022, nous avons mis en place plusieurs dispositif pour être particulièrement attractif.
 
Ma conviction est que le bien-être de nos équipes rejaillit sur la qualité de vie de nos résidents. Au sein du réseau Bridge, nous cherchons en permanence à développer des réponses concrètes aux préoccupations de nos équipes. En 2022, la hausse des prix de l’essence était une source de vive inquiétude. Dans le cadre du programme Bridge Care, nous avons distribué à tous nos salariés une carte essence, rechargée chaque mois, pour soulager leur budget de déplacement. Pour les congés estivaux, nous avons doublé le versement sur cette carte essence pour adoucir le trajet des vacances. Les échanges avec nos équipes, dans tous les établissements, ont également mis en évidence les difficultés pour boucler le budget de la rentrée des classes, en particulier pour les mamans seules. Ainsi, nous avons travaillé tous l’été pour permettre à tous les parents, parmi nos équipes, de sélectionner un cartable et des fournitures adaptés à l’âge et aux goûts de l’enfant.
 
Notre taille, avec une trentaine d’établissement, nous permet d’être agile et d’avoir des réponses rapides et adaptés au plus près du terrain. Nous travaillons, en ce moment-même, à des nouvelles actions pour aider nos équipes à faire face à la hausse des prix de l’alimentation. Le programme Bridge Care a vocation à évoluer et à s’étoffer dans le temps. Au-delà des dispositifs que je vous ai présenté, ce programme offre également l’accès gratuit à un soutien psychologique, au service « les Opticiens Mobiles » et au programme « Happy Workers » qui permet à toutes nos équipes de profiter chaque mois de massages relaxants. Ces actions ont répondu à des besoins exprimés par nos soignants et nos équipes d’accueil. Bien sûr, au-delà de ces services, nous avons mis en place plusieurs mécanismes de prime pour proposer des rémunérations supérieures à la moyenne du marché.
 
Pour l’avenir, nous étudions également la possibilité de créer une école de formation interne pour permettre aux équipes les plus motivés d’obtenir un diplôme reconnu. C’est une voie très intéressante pour répondre au manque de soignants dans notre pays.
 
Comment faites-vous pour répondre la hausse des prix de l’énergie et de l’inflation sur l’alimentaire ?
 
Notre secteur, comme beaucoup d’autres, cumule les difficultés. Nous avons fait le choix, au sein du réseau Bridge de ne pas répercuter ces hausses, au-delà des évolutions réglementaires, sur nos prestations. Cela implique d’être particulièrement agile. Nos équipes en cuisine effectuent un travail remarquable pour maintenir de la variété et continuer de faire des repas des moments de plaisir et de partage. Ce n’est pas simple tous les jours mais nos chefs se battent quotidiennement, en développant notamment des approvisionnements locaux avec des artisans et des producteurs voisins. Nous avons pris la décision, en 2022, d’augmenter le budget alloué aux repas afin que l’inflation ne se ressente jamais dans l’assiette. Nous allons poursuivre cet effort en 2023.
 
Sur la question de l’énergie, nous avons recruté une responsable RSE pour développer une feuille de route ambitieuse et proposer des actions concrètes aux équipes dans les EHPAD. Par exemple, sur la sobriété énergétique, nous avons déployé un programme de bonnes pratiques avec l’appui des équipes soignantes et d’accueil. Bien sûr, le confort et le bien-être des résidents sont notre priorité. Nous savons que les personnes âgés sont beaucoup plus sensibles au froid. C’est pour cela que nous avons, par exemple, mis en place une approche différenciée. 22° le jour, 20° la nuit pour les zones de vie des résidents et 19° pour les autres zones. Une campagne de sensibilisation est en cours dans nos établissements pour promouvoir des écogestes adaptés à notre métier. Nous formons et mobilisons des référents dans chaque établissements pour veiller à leurs mises en œuvre.
Nous allons accélérer dans les prochains mois sur la RSE pour faire de nos EHPAD des références en matière de RSE, de transition écologique, d’inclusion et de diversité. C’est une priorité de 2023.
 
Le réseau Bridge a beaucoup communiqué sur l’innovation digitale. Pourquoi investissez-vous ces sujets ? Où en êtes-vous ?
 
Je ne suis pas intéressé par la technologie pour la technologie. Avec les équipes, nous souhaitons explorer toutes les voies pour faire mieux ce métier et contribuer à changer sur le long terme la prise en charge de nos ainés. Cela implique de pouvoir investir massivement. Dès que cela est possible, nous privilégions le fait de pouvoir détenir nos locaux afin de pouvoir les transformer, parfois en profondeur. Nous savons très bien qu’un investisseur institutionnel va beaucoup hésiter à investir dans l’amélioration du foncier rural. L’innovation impose d’investir et d’adapter nos locaux. C’est ce que nous faisons au sein de nos établissement dans l’intérêt des résidents et du personnel.
 
Lorsque nous avons créé le réseau Bridge, nous pensions que l’innovation pouvait profondément contribuer à l’amélioration de la prise en charge de nos résident et au soulagement de nos équipes soignantes.
 
Avec l’équipes « innovation » et les directeurs des établissements, nous avons lancé plusieurs projets pilotes dans nos établissements pour éprouver des usages et des bénéfices. Si les résultats sont là, nous déploierons ces technologiques.
 
Parmi les projets que nous étudions, le chariot médicalisé connecté permet de faciliter les transmissions et d’éviter des erreurs humaines. C’est une véritable solution pour diminuer la charge mentale de nos soignants.
 
Le digital permet également de mettre en œuvre des thérapeutiques non-médicamenteuses. Nous travaillons avec une start up française pour tester un dispositif de veille de la santé émotionnelle des résidents. Les résultats sont très encourageants. Avec Amazon, nous testons, en ce moment-même, des usages innovants de l’assistant personnel Alexa qui vont bien au-delà de la domotique. Nos résidents pourront, avec une seule commande vocale, retrouver facilement le menu du jour, l’horaire et le contenu d’une animation, appeler un proche ou écouter de la musique. Dans plusieurs établissements, nous testons les bénéfices de la réalité virtuelle. Cette technologie permet à nos résidents de vivre des expériences d’évasion assez extraordinaires. Pour les patients, par exemple atteints de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentée, c’est une véritable source de joie et de détente. Nous n’en sommes qu’au début de l’adoption de ces technologies.
 
Je souhaite qu’au sein du réseau Bridge, nous soyons véritablement précurseurs en la matière pour continuer à faire toujours mieux notre métier et à transformer nos établissements.
 
 



Loterie des résidents

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Loterie des résidents

Retour sur l'un des événements des fêtes de fin d'année au sein de notre réseau Bridge : la loterie des résidents !

Loterie des résidents

Le principe ? Offrir une loterie de noël avec des produits 100% locaux à nos résidents.

Chaque résident a eu le droit à un petit présent, au pied du sapin, provenant de son département. Nos aînés ont été particulièrement touchés, heureux de profiter de ces douceurs qui ont éveillé autant leurs papilles que leurs tendres souvenirs.

Au-delà de cette loterie, il est fondamental pour le réseau Bridge de travailler main dans la main avec les acteurs locaux. Partenaires d'aujourd'hui et de demain, il est essentiel de valoriser le territoire et tisser des liens pérennes à leurs côtés. C'est un engagement fort de porter l'Ehpad en dehors des murs tout en valorisant les talents de chaque territoire.



6 questions à … Hélène Huriez, responsable RSE au sein du réseau Bridge.

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6 questions à … Hélène Huriez, responsable RSE au sein du réseau Bridge.

La Responsabilité sociétale des entreprises n’est pas réservée aux grandes entreprises. Les PME et TPE ont compris qu’une entreprise qui s’engage dans une démarche RSE investit directement sur sa durabilité en prenant en compte les enjeux sociaux et environnementaux, cruciaux pour leur avenir. C’est le cas du réseau Bridge qui inscrit leurs actions dans cette dynamique porteuse, synonyme d’innovation mais également d’attractivité. Hélène Huriez, responsable RSE, nous explique comment, au sein du réseau Bridge, la RSE a créée de la valeur et offert un meilleur cadre de vie à nos aînés, à leurs familles et à l’ensemble des salariés.

Interview responsable RSE

En quoi consiste votre métier de responsable RSE ?

Le métier de Responsable RSE est encore mal connu mais son périmètre d’action est très large. La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) repose sur 4 piliers : Environnement – Social – Sociétal et Gouvernance.

Il s’agit non seulement de s’adapter aux obligations juridiques et règlementaires en matière de développement durable, mais en tout premier lieu il faut sensibiliser le comité de direction d’agir en faveur de l’environnement, d’investir dans le capital humain et de s’engager vis-à-vis des parties prenantes. Il faut sensibiliser l’ensemble des collaborateurs à intégrer dans leurs usages quotidiens un « réflexe RSE ».

En ma qualité de responsable RSE, je définis et déploie la stratégie RSE dans tous les métiers du réseau Bridge. Communication, RH, achats, finances … je pilote les actions et projets RSE validés et engagés par la direction. Bien évidemment il s’agit également de mettre en place des démarches et process éthiques, de mesurer leurs effets en définissant des indicateurs de suivi et de veiller à communiquer autour des démarches environnementales, sociales et sociétales du réseau Bridge, tant en interne qu’en externe.

C’est un métier très riche, mes journées se suivent mais ne se ressemblent absolument pas et c’est totalement transverse puisque j’interagis avec tous les acteurs du périmètre de l’entreprise. La RSE ce sont des challenges aussi, comme respecter les protocoles d’hygiène tout en étant sobre énergétiquement. C’est une question de bons sens, d’habitudes à prendre et de réflexes à avoir.   Votre politique RSE est au cœur de votre projet d’entreprise. Pourquoi ce choix d’une stratégie RSE centrale dans le secteur medico-social?

Si la politique RSE est souvent associée aux grands groupes, le jeune réseau Bridge se mobilise pleinement pour agir au profit de l’environnement. Une aventure avec une vraie dynamique forte, où le pragmatisme et l’agilité permettent et permettront toujours plus d’être une entreprise d’impact, avec nos activités et nos moyens.

La clé de voûte se trouve dans notre sens de l’engagement. Pour les résidents, pour les aidants, pour les collaborateurs … La RSE est au cœur du projet de notre entreprise et elle s’inscrit véritablement dans une projection proactive où il n’est plus seulement question de mettre en place des bonnes pratiques mais également d’initier de nouvelles démarches, de nouvelles habitudes. Innover. Innover aujourd’hui pour construire demain.

Le bien-être de nos résidents est notre préoccupation première et cela passe par une prise en charge différenciante et hautement attentionnée, à tous les niveaux : accueil, intégration, qualité des soins, écoute des besoins, demandes et souhaits, lieux conviviaux et chaleureux, vie quotidienne, vie sociale et animations … Nous avons une responsabilité sociétale très forte envers nos résidents et leurs familles

Concernant le secteur médico-social et plus particulièrement les EHPAD, il s’agit de prendre en compte le bien-être des résidents, des aidants et des collaborateurs. L’idée c’est de créer un écosystème où l’entretien des locaux, la gestion des déchets, la restauration, la sobriété énergétique, les relations sociales, les politiques d’achats, les rénovations des locaux sont des sujets mis sur la table pour apporter des solutions qui s’inscrivent pleinement dans notre politique RSE.

Nous avons défini une stratégie globale qui intègre l’ensemble des thématiques RSE avec des axes prioritaires qui seront déployés sur les 5 prochaines années.

Notre priorité absolue : la sobriété énergétique et la consommation raisonnée des ressources environnementales (énergie, eau). Nous avons une véritable politique de rénovation et de modernisation de notre patrimoine immobilier avec, en point de mire, l’atteinte de réduction de 40% de nos consommations d’énergie d’ici 2030 conformément au décret tertiaire. Autre priorité, la gestion des déchets. Tout est mis en œuvre pour que l’ensemble des salariés du réseau Bridge soit sensibilisé et engagé dans la réduction, le tri, la valorisation et le recyclage et plus particulièrement sur le gaspillage alimentaire. La réduction de nos déchets alimentaires est une priorité au sein du réseau Bridge. En adaptant les textures aux besoins des résidents, en prenant en compte leurs gouts alimentaires, en proposant des produits de qualité (produits bio, produits locaux), en mettant l’accent sur la présentation et le visuel des plats, en mettant en place un suivi du retour des assiettes pour ajuster les quantités servies, en adoptant une gestion stricte des stocks, en travaillant avec les diététiciens, cuisiniers et fournisseurs nous faisons chaque jour la chasse au gaspillage alimentaire. La qualité de la prestation de restauration est essentielle pour la qualité de vie et le bien-être de nos résidents. Un résident qui mange bien est un résident heureux !

Le critère social, pris en compte dans notre stratégie, repose sur l’accompagnement de nos collaborateurs. Aujourd’hui, nous le savons, le milieu médico-social n’est pas le plus attrayant. C’est pourquoi il est important de fidéliser nos collaborateurs en mettant en place une politique d’accueil, d’intégration, de formation et de parcours de progression pour leur épanouissement et leur bien-être au quotidien. Si le réseau Bridge est un réseau à taille humaine, nous mettons tout en œuvre pour le rendre attractif et qu’il puisse répondre non seulement aux enjeux du secteur mais anticiper les besoins de demain.

Pour la partie sociétale, nous avons 2 axes de développement. En premier lieu, bien évidemment, le bien-être de nos résidents : ils sont notre raison d’être, le cœur de notre ADN et ceux pour qui nous nous engageons. En second lieu, le réseau Bridge développe une politique très forte d’ancrage territorial et de partenariats locaux.

En lien avec notre DSI, une vraie politique de gestion des données est mise en place. La protection des données personnelles est essentielle du fait de notre activité liée au milieu médical. Côté finances aussi les  données sont amenées à jouer un rôle central. Aujourd’hui, le reporting extrafinancier nous permet de faire un état de l’impact social, sociétal et environnemental de nos activités. Demain avec la mise en place de la nouvelle directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), l’engagement vers une économie durable devra être encore plus fort puisque la directive aura une visée sur la performance environnementale et sociale des outils financiers. 

Comment faites-vous vivre la RSE en interne ?

La RSE doit être un état d’esprit et une force de conviction de chacun. Mais le concept de RSE reste encore flou pour beaucoup de collaborateurs alors que les thématiques sur la protection de l’environnement, la gestion des déchets, les économies d’énergie, l’économie circulaire, l’innovation ou encore la qualité de vie au travail parlent à tous une fois expliquées.

Ma conviction est que les messages sont plus compréhensibles et mieux perçus lorsqu’ils viennent des équipes sur le terrain et des collègues de bureau. C’est pour cela que nous avons à cœur la construction d’un réseau de correspondants et de référents RSE au sein de chacune des résidences de notre réseau.

Ces ambassadeurs sont non seulement le moteur du déploiement des engagements au niveau local mais ce sont également d’excellents relais. Ils permettent d’avoir une remontée d’informations et un échange autour des bonnes pratiques à mettre en place. Cela crée une émulation entre les établissements car chacun est fier de promouvoir ses idées et les actions mises en place.

D’autre part, un calendrier de sessions de formation/information est mis en place pour l’année à venir. Chaque session s’appuiera sur une thématique particulière afin de sensibiliser et d’amener les salariés à une prise de conscience collective sur l’ensemble des enjeux RSE.

La clé ? Beaucoup communiquer à travers des messages didactiques, ludiques et pédagogiques. La RSE ne doit pas être rébarbative, cela serait contre-productif. Le trio gagnant c’est de réussir à combiner et à harmoniser les informations, l’implication de tout un chacun et enfin la communication.

Quel regard posez-vous sur l’impact de la RSE concernant la qualité de prise en charge de nos ainés ?

Accès à la santé, égalité des sexes, engagement des salariés, qualité de vie au travail, performance énergétique, consommation et production responsable, gestion et tri des déchets, sobriété énergétique, attractivité … le réseau Bridge se mobilise pour offrir des solutions innovantes et technologiques.

Notre priorité absolue c’est le bien-être des résidents, de leur famille. C’est rassurer sur les actions d’aujourd’hui et l’avenir de demain.  Notre mission ? Accompagner au quotidien, être un partenaire de confiance, pour l’ensemble des acteurs concernés et des parties prenantes. Aidants, résidents, acteurs des territoires, professionnels de santé, partenaires … nous souhaitons contribuer à leur bien-être et à leur sécurité en créant de la valeur et du sens à travers notre politique RSE.

Au départ, essentiellement présente dans les grands groupes, la RSE est aujourd’hui de plus en plus présente au sein des PME et c’est une excellente nouvelle !  Cela montre que ce n’est plus l’apanage de quelques-uns mais que la RSE est l’affaire de tous, que chacun peut et doit apporter sa contribution à ces sujets de développement durable et de QVT (Qualité de Vie au Travail), et que l’objectif de limiter au maximum l’empreinte négative de l’entreprise sur son environnement, au sens large, doit être l’objectif premier.

La RSE entre dans les entreprises, et même si parfois elle apparaît encore « politique », les salariés s’engagent de plus en plus et la politique RSE des entreprises devient un élément pris en compte par les candidats lorsqu’ils choisissent une entreprise. Les critères ESG sont bien plus que des critères, c’est le reflet des attentes de la société dans son ensemble et non plus seulement des écologistes. C’est véritablement un enjeu de société et un engagement tant dans la sphère privée que dans la sphère professionnelle. Les mentalités évoluent et les choses avancent dans le bon sens pour notre planète. Nous avançons à petits pas mais il est important d’accélérer le mouvement pour l’avenir des générations futures.

Quels sont les règles d’or de la RSE ?

La RSE doit être un état d’esprit et une force de conviction de l’ensemble des salariés d’une entreprise. Elle doit avant tout être pragmatique, opérationnelle et de terrain. Certes nous définissons et déployons une stratégie RSE globale d’entreprise, mais l’essentiel reste la mise en œuvre et les actions concrètes au sein des résidences

Et pour entrainer nos forces vives et l’ensemble de nos parties prenantes, nous devons avant tout faire preuve de pédagogie positive en montrant l’utilité de la RSE et les intérêts de tous à s’investir dans cette démarche. Il y aussi une démarche d’innovation et de création. La RSE c’est avant tout trouver des solutions nouvelles, d’innover en bousculant les manières de faire pour faire évoluer la culture d’entreprise et les habitudes. Et pour finir, bien évidemment, si la communication, le dialogue et la transparence sont des piliers de la RSE, la règle d’or reste l’implication et la conviction de l’ensemble des acteurs d’une entreprise.

Comment prendre en compte les sensibilités différentes des personnes âgées aux températures ?

Les personnes âgées sont plus vulnérables face aux changements de températures. L’organisme des personnes âgées éprouve des difficultés à s’adapter lors des changements de températures. La sensation de froid, notamment, augmente avec l’âge du fait d’une détérioration des capacités de la régulation thermique.

Les personnes âgées se réchauffent donc plus lentement et les troubles de la vascularisation périphérique avec extrémités froides entraînent une augmentation importante des pertes caloriques. Les troubles de la régulation thermique sont aggravés par la dénutrition, certains traitements, l’inactivité physique.

En tenant compte de ces éléments, le Ministère des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, en concertation avec les Agences régionales de santé (ARS) et les acteurs de terrain, ont publié un recueil de bonnes pratiques relatives aux températures en hiver dans les structures hébergeant des personnes âgées :
Dans les locaux accueillant habituellement les résidents : Température moyenne de 20° à 22°, éviter de dépasser 24° La nuit : possibilité de baisser de 2 à 3° sans descendre sous 18° Dans les autres locaux / dégagements : Application des recommandations standard

Ces bonnes pratiques sont à adapter selon les situations des résidents : sensibilité individuelle, habillement, activité… Concilier respect du bien-être et de la santé des résidents avec sobriété énergétique : c’est possible !



5 questions à … Alexandre SARRAULT, responsable des relations familles.

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5 questions à … Alexandre SARRAULT, responsable des relations familles.

Qu’est-ce qu’un responsable des relations familles ? Rôle crucial, le responsable des relations familles s’assure que le séjour des résidents soit le plus satisfaisant possible et surtout conforme à leurs attentes et à celles de leurs familles.

Au quotidien, il recueille les besoins évolutifs de nos résidents et de leurs familles et assure leur réalisation. S’il y a une personne que les familles connaissent, c’est bien lui. Véritable pilier au sein des EHPAD, nous avons interrogé Alexandre SARRAULT, notre responsable des relations familles au sein du réseau Bridge, pour savoir ce qui se cache vraiment derrière ce poste clé.

Interview Alexandre Sarrault

En quoi consiste votre métier de responsable des relations familles ?
Tout d’abord, je tiens à vous préciser que je ne viens pas du secteur médico-social. Je suis avant tout un fils, un aidant, qui s’est occupé de son père. Je me suis retrouvé du jour au lendemain avec ce sentiment de culpabilité de savoir si je faisais bien les choses et avec le temps, je suis devenu le père de mon père. Beaucoup d’aidants se trouvent dans cette position lorsque nous échangeons. C’est de là que vient mon engagement, parce qu’il ne s’agit pas d’un métier mais d’un véritable engagement au quotidien depuis de nombreuses années. C’est d’être l’aidant, de voir les vertus que mon investissement apportait à mon père, d’une part, mais de manière plus large, à l’ensemble des résidents de l’Ehpad. Cela m’a donné envie de continuer à m’impliquer, à accompagner les familles, nos aînés.  

Le métier de responsable des relations familles ce n’est pas des tâches à accomplir ou un cahier des charges à respecter. C’est être au cœur des échanges et des discussions avec l’ensemble des acteurs concernés : familles, bien entendu, mais également les résidents, les collaborateurs, les partenaires … C’est être la voix de tout à chacun. Ce rôle de responsable des relations familles s’est avéré fondamental avec l’émergence de la crise Covid. Le dialogue, jusqu’à alors limité à l’essentiel, se devait d’être développé. Mon métier, c’est de m’assurer que le séjour des résidents soit conforme à leurs attentes et le plus agréable possible. Le responsable des relations familles s’assure que la résidence offre le meilleur accompagnement possible et propose aux familles un lieu où il fait bon vivre et vieillir. 
Ce poste est sans nul doute le poste le plus indépendant puisque j’échange avec les résidents et les aidants sans aucun filtre et sans aucun intermédiaire. Tout ce qui est indiqué est important.et je me dois d’apporter une réponse à une attente. J’ai les moyens de remonter les informations collectées afin de solutionner ou corriger immédiatement les points soulevés. Ce circuit immédiat est non seulement efficace mais développe considérablement le lien social avec les aidants. C’est là tout l’agilité du réseau.

Ma qualité première est mon habileté d’adaptation, à devenir un caméléon. Comme l’aidant, je maintiens le lien social. Comme le partenaire de la résidence, je veille au bon déroulement de chacune des prestations (cuisine, blanchisserie, coiffure) et je palie à une carence ou une absence de compétence en dialoguant avec les prestaires pour offrir des services spécifiques et personnalisés. Je m’assure que les plats servis soient goûteux et appétissants et je m’assure également du bien-être des résidents (exemple les soins, les animations, les envies culinaires, l’environnement…) afin qu’ils s’épanouissent et se sentent stimulés à travers des ateliers, évènements conviviaux et thérapeutiques.

Chaque jour est différent. L’interlocuteur, les besoins, les demandes, cela varie constamment. C’est d’ailleurs une bonne chose car cela me permet de toujours chercher à mettre en place des solutions innovantes pour nos aînés.

Quelle est la place des familles et des proches en EHPAD ?

Sans aucun doute la plus importante avec celle du résident. Ce sont les familles qui expriment et soulèvent des points non-exprimés par le sénior, dans l’intérêt de leur bien-être. Au-delà d’un simple aidant, la famille c’est également un partenaire puisqu’il agit et décide avec nous dans un intérêt commun : une prise en charge optimale du résident. Les familles sont également les usagers puisqu’ils sont amenés, quotidiennement, à suivre les activités de la résidence. Cuisine, animations, sorties tout est mis en place de manière à les inclure pleinement. Il ne faut pas oublier que nous avançons tous dans la même direction et que l’objectif est le même : maintenir le lien social.  

Quelles sont vos missions au quotidien lorsqu’il s’agit du parcours d’intégration et de satisfaction des familles et du résident ?

Le premier outil, essentiel et incontestable, c’est d’aller visiter les établissements. D’aller à la rencontre des familles et des résidents. Ce n’est pas derrière un bureau que le dialogue peut se faire. Il faut les rencontrer, échanger, prêter une oreille à leurs besoins et quoi de mieux que de les voir ? De mettre des noms sur des visages ? Rien. Il n’y a pas de secret, mon meilleur outil de travail c’est tout simplement le terrain.

Chaque jour, je démarre avec une feuille blanche.

Après, nous mettons en place des outils plus « administratifs » comme des émissions d’enquêtes de satisfaction auprès des résidents et des familles. Au préalable en format papier même si nous privilégions désormais, pour s’inscrire dans la politique RSE du réseau Bridge, le format numérique. Cet outil permet de déterminer un plan d’action pour la résidence et de connaître avec précision le taux de satisfaction et de recommandation de l’établissement. Ces résultats nous permettent par la suite d’adapter les besoins et de personnaliser plus encore l’accompagnement de nos aînés.

Les appels téléphoniques font aussi parties de la réalité d’un responsable des relations familles. Ce moyen traditionnel permet de créer un lien avec les familles qui ne nous ont jamais sollicitées et souvent, ils sont surpris par cette démarche car ils prennent conscience qu’ils peuvent agir pour le bien-être de leur proche. L’idée c’est d’intégrer l’ensemble des aidants dans ce processus d’accompagnement et de prise en charge.

Enfin, et c’est une réalité de ce métier, savoir répondre à des signalements ou des questionnements en rétablissant un dialogue entre une famille et la résidence. Comprendre et proposer des solutions pour maintenir ce lien social dans l’intérêt du bien-être du résident. Ces missions sont très transversales et me permettent d’acquérir une vision générale sur la gestion de l’établissement tout en développant des liens privilégiés, forts, avec l’ensemble des familles.

Face à cette crise de confiance à l’encontre des EHPAD, quelle est la stratégie du réseau Bridge pour maintenir ce lien de confiance avec les aidants ?

Le plus important ? Echanger. Sans filtre. Leur offrir l’opportunité d’être totalement transparent.

Mon métier, c’est de les écouter, de faire entendre leur voix sans jamais interpréter, porter de jugement ou modifier leur propos. C’est essentiel à mes yeux de prendre en considération l’ensemble de leurs retours. Au-delà d’une « stratégie » c’est avant tout l’humain que nous mettons au cœur de nos actions. En rétablissant une communication qui se veut pédagogique et transparente. Si un problème se pose, il est essentiel de pouvoir expliquer les causes et les conséquences. Cela peut être sur le taux d’absentéisme, particulièrement élevé dans le secteur, ainsi que les abandons de poste. C’est malheureux mais c’est un secteur en souffrance que nous essayons quotidiennement d’élever.

Il est primordial d’être dans l’accompagnement. Des résidents, bien sûr, mais pas seulement. Des aidants également. Il faut les guider pour qu’ils puissent être en mesure de voir les actions menées et la dynamique mise en place dans chacune de nos résidences. Ils sont nos partenaires, nos contacts privilégiés et il est nécessaire qu’ils soient aux premières loges. Nous avons besoin d’eux et ils ont besoin de le comprendre et de l’entendre. La réussite d’un séjour en EHPAD c’est l’affaire de tous et cela dépend de la volonté de chacun et du travail collaboratif, à plusieurs mains, mis en place à chaque instant.

Aussi, nous mettons en place régulièrement des enquêtes de satisfaction dans l’ensemble de nos résidences, avec à chaque fois différentes thématiques (bien-être de nos résidents, bien-être de nos salariés) afin que nous puissions toujours déterminer nos axes d’améliorations et rester dans les standards de nos résidents et salariés. C’est essentiel, prendre la température et pouvoir remédier aux difficultés rencontrées.  

Quel horizon pour demain ?

Les solutions connectées seront au cœur des évolutions pour pallier les carences que rencontre la profession. La téléconsultation médicale, les détecteurs ou tout autres appareillages (détection de lever, alerte en cas de chute, lumière, repérage spatio-temporel), les radars et autres solutions de Visio seront des innovations connectées pour conserver davantage et plus longtemps l’autonomie de nos séniors. Cela permettra aux résidents de conserver leur intimité et leur tranquillité. Ils seront sans doute reliés à une télé assistance depuis leur domicile ou depuis la résidence à des équipes qui anticiperont leurs besoins et assureront leur sécurité.

Avec le déploiement du très haut-débit, je suis persuadé que ces solutions connectées vont se déployer rapidement en notre lieu de vie. Notre société évolue et elle doit interagir avec 4 générations qui ne sont pas familières avec l’ère du numérique. Les Baby-boomers s’occupent de la Génération silencieuse et il n’est pas évident pour eux de communiquer avec des moyens numériques. La génération X s’occupe des Baby-boomers et elle communique avec elle avec des moyens traditionnels et débute avec les solutions numériques. La génération « exigeante » Y s’occupera de la génération X et sera plus à l’aise avec les solutions numériques. La génération Z est la génération qui est au cœur des plus importantes avancées technologiques. Elle s’occupera de la Génération Y avec des solutions numériques (internet, réseaux sociaux). C’est la génération hyper connectée !



Equithérapie

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Equithérapie

Au sein du réseau Bridge, nous avons à coeur d'améliorer le bien-être de nos résidents avec des thérapies non médicamenteuses.

Equithérapie

Les bienfaits de l'équithérapie sont nombreux : 

  • Meilleure gestion émotionnelle
  • Réduction du stress et de l'angoisse
  • Gain de confiance en soi
  • Socialisation
  • Meilleure gestion de l'équilibre et de la posture
  • Améliore le tonus et la souplesse
  • Permet l'éveil sensoriel

Corporels ou psychiques, les bénéfices sont multiples et convainquent de plus en plus de monde chaque année. 

A la résidence "Les Opalines" (14), l'équithérapie est une activité qui a rencontré un franc succès auprès des résidents qui ont eu la chance de profiter de moments d’échange et de partage avec des poney shetland à la présence bienveillante. Des moments de convivialité qui ont permis de stimuler les sens, la mémoire, l'affectivité, et de renforcer le lien social.  Retour en photos sur cet événement 100% bien-être.

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La résidence des Cèdres fait peau neuve

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La résidence des Cèdres fait peau neuve

La résidence des Cèdres (91) a fait peau neuve après plusieurs semaines de travaux. 
Nouvelle décoration, rénovation des pièces de vie, nouveaux meubles ... tout a été pensé pour le bien-être de nos résidents. 

La résidence des Cèdres fait peau neuve

Les nouveautés ?

  • Salles de restauration (principale et secondaire) remises à neuf
  • Espaces d'accueil, d'animation et le salon invités modernisés
  • Un design refait à neuf au rez-de-chaussée
  • Une cheminée électrique installée dans la "Salle Piano"
  • Unité protégée entièrement rénovée

D'autres belles métamorphoses restent encore à découvrir au sein de la résidence.

N'hésitez pas à venir visiter l'établissement des Cèdres pour en savoir un peu plus !

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Projet s'Engager Responsable

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Projet s'Engager Responsable

Mardi 15 novembre, notre résidence Beau Soleil (14) a participé au "Projet s'Engager Responsable" de VITALREST, qui s'inscrit dans une démarche de développement durable.

Projet s'Engager Responsable

L'objectif ? Sensibiliser l'ensemble des acteurs concernés (collaborateurs, résidents etc.) sur le gaspillage alimentaire et la gestion des biodéchets. 

Comment ? En réalisant une étude, au sein de notre résidence Beau Soleil (14), pour évaluer les volumes concernés et proposer des pistes de réduction du #gaspillagealimentaire

Aujourd'hui, n'oublions pas que le gaspillage alimentaire, en France, représente : 

  • 10 millions de tonnes de produits par an
  • 3 % de l’ensemble des émissions de Gaz à effet de Serre
  • 150 kg de nourriture /an / habitant jetés sur l'ensemble de lar  chaîne alimentaire
  • 30 kg de produits alimentaires / an jetés au niveau du foyer


Toutes les étapes de la chaîne alimentaire, depuis la production, la transformation, la distribution jusqu'à la consommation, participent aux pertes et gaspillages alimentaires. 

Au sein du réseau Bridge nous avons à cœur de changer les habitudes et nous nous engageons dans une véritable démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire et de bonne gestion des biodéchets.

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Le Beaujolais Nouveau s'invite chez Bridge !

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Le Beaujolais Nouveau s'invite chez Bridge !

🍷 Jeudi 17 novembre, le Beaujolais Nouveau s'est invité dans les résidences du réseau Bridge !

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